|
|
|
|
|
|
Outre larrachage manuel
contraignant et très long, il existe de nombreuses
méthodes déradication.
cliquer
sur l'une des photos pour l'agrandir
|
- elle consiste à poser des bâches
plastiques noires sur lalgue pour arrêter la photosynthèse,
mais il faudrait les laisser plusieurs mois
pour que cela soit efficace.
|
- elle consiste à recouvrir
lalgue de sel. Les essais ne sont pas
concluants et il subsiste une certaine
difficulté pour répandre du sel en profondeur.
|
cliquer sur la photo
pour l'agrandir
|
- elle consiste à
recouvrir lalgue avec une bâche
imbibée de sulfate de cuivre. Les chercheurs ont
pu mesurer le haut degré de sensibilité de la
Caulerpa taxifolia à cet élément, plus
exactement à lion Cu2+. Cet ion
une fois introduit dans lalgue, bloque sa
respiration et sa photosynthèse et la tue ainsi.
Il a été mesure quun seul gramme de
cuivre était suffisant pour tuer 10 kg de masse
humide de Caulerpa taxifolia.
|
cliquer sur la photo
pour l'agrandir
|
- plus sophistiquée, elle consiste à
détruire lalgue par électrolyse
à laide dun chariot spécialement
construit à cet effet. La méthode est
concluante sur de très petites surfaces.
|
- radicale, elle consiste à injecter
du dichlore sous des bâches plastiques tendues
sur les champs de caulerpa. Le dichlore ayant un
effet chimique très court, il détruit toute la
biodiversité qui revient peu à peu dans des
délais raisonnables.
|
- lorsque les surfaces sont de grande
taille, on utilise parfois des suceuses
hydrauliques sous-marines, machines capables
daspirer et de stocker lalgue et son
substrat. Cette opération nest pas très
efficace. En effet, il est nécessaire de la
renouveler toutes les années sur le même site.
De plus, de nombreux fragments sont laissés sur
place et parfois même disséminés autour du
site.
|
On comprend que toutes ces
méthodes, mécaniques ou chimiques, nont
quun impact limité et ne peuvent donc être
utilisées que sur de petites surfaces, voire de
nouvelles colonies, là où de toute façon
larrachage manuel aura la même efficacité. Il
faut donc continuer la recherche scientifique. |